Lauréat 2013 Bourse Marie Curie IOF Programme OCEANCHArCoT
Membre du Réseau Francophone de Métabolomique et de Fluxomique
Membre de l'Association Francophone pour l'Enseignement et la Recherche en Pharmacognosie
Membre de l'American Society of Pharmacognosy
Membre de l'Association for the Sciences of Limnology and Oceanography
Reviewer pour les journaux Marine Drugs et Algal Research
Invité au congrès Végétaux aquatiques : écologie et bénéfices (Porquerolles, octobre 2013)
Conférencier invité au 5ème Congrès International des Biotechnologies
(Valence, Espagne, Juin 2014)
En quelques mots :
Volontaire, passionné et sensible au respect des valeurs humaines, je souhaite mettre mes compétences au service de la recherche de molécules à haute valeur ajoutée issues de la biodiversité marine.
Domaine d'intérêt :
A l'interface entre l'océanographie biologique et la pharmacognosie marine
Palme d'or du superviseur érudit, bienveillant et intègre décernée à :
Prof. Ronald J. QUINN (Griffith Institute for Drug Discovery, Brisbane, Australie)
Mentor inspirant :
Prof. émérite Jean-Michel KORNPROBST (Université de Nantes)
Composition pigmentaire d’espèces phytoplanctoniques originales au moyen d’un procédé de déréplication CLHP-UV DAD
Depuis les années 1960, les pigments sont reconnus comme un moyen d’étudier la diversité ainsi que la répartition géographique et bathymétrique du phytoplancton en océanographie. Le phytoplancton présente une très grande diversité génétique qui a pour corollaire une diversité tout aussi importante de pigments. Les espèces peuvent être ainsi regroupées en divisions ou classes d’algues selon l’abondance ou non en certains pigments (Jeffrey et al, 2005). Le programme CHEMTAX (Mackey et al, 1996) a été développé afin d’interpréter les concentrations relatives détectées lors de l’injection en CLHP des échantillons naturels. Cependant, ce système est encore limité de par le manque de données pigmentaires sur les espèces phytoplanctoniques. L’objet de l’étude présentée est de contribuer à l’apport de connaissances sur la composition de plusieurs espèces de microalgues appartenant à des phyla différents.
Pour cela, il a été développé une technique de déréplication (CLHP-barette de diodes) à partir de protocoles existants dans la littérature. Celle-ci permet de caractériser la présence de pigments dont il existe des standards commerciaux sur le marché. Il permet également de cibler l’identification de molécules originales souvent minoritaires en faisant abstraction des pigments déjà référencés.
L’extraction des pigments demeure une phase capitale dans le processus qui mène à la caractérisation de l’ensemble des pigments d’une cellule. Il est admis qu’un certain nombre de pigments sont dénaturés dans des solvants comme le méthanol et l’acétone (Latasa et al, 2001). L’ensemble des considérations du programme de recherche dans lequel nous travaillons, a conduit à l’utilisation d’éthanol comme solvant d’extraction pour un broyage cellulaire (vibro-broyage RETSCH). Concernant la méthode d’élution retenue, il s’agissait d’obtenir un bon compromis entre un temps d’élution raisonnable et une discrimination efficace. Quatre indices sont à prendre en compte : le facteur de capacité k’, le nombre de plateaux théoriques N, la résolution Rs et la sélectivité α. La méthode retenue au final est celle proposée par Van Heukelem & Thomas (2001) modifiée.
La bibliothèque spectrale de standards a été créée à partir de références fournies par la société DHI Lab Products. Une quantification a donc été possible pour les standards injectés en gamme de concentrations. La majorité des pigments minoritaires sont encore indéterminés ce qui pose la question de leur quantification relative en tenant compte des coefficients d’extinction molaire différents.